Collège de conseillers du Quimétao

Grand Maître Chen Zhenglei

lundi 21 juillet 2008 par Webmaster

Maître Chen ZhengleiMaître Chen Zhenglei est né en Chine en 1949 dans le district du Wenxian, province du Henan. Il fait partie de la dix-neuvième génération de la famille Chen et de la onzième génération en tant qu’héritier du style Chen. Il est actuellement professeur principal du centre de Tai Ji Quan à Chen Jia Gou. Entraîneur national pour les arts martiaux, vice-président de l’Institut des Arts Martiaux de la province du Henan, membre du comité technique de l’Association Nationale des Arts Martiaux Chinois, Maître Chen Zhenglei est reconnu officiellement par l’État, comme l’un des dix plus grands maîtres d’arts martiaux chinois.

Il a suivi, depuis son enfance, l’enseignement de ses oncles, Chen Zhaopi et Chen Zhaokui, grands maîtres de Tai Ji Quan. Depuis plus de trente ans, il n’a cessé d’effectuer des recherches pour perfectionner son art, au point de maîtriser totalement cet héritage familial. Il a su le développer et l’enrichir, lui donnant ainsi un nouvel essor.

Chen ZhengleiEntre 1974 et 1988, maître Chen Zhenglei a plusieurs fois été médaillé d’or lors de compétitions nationales et internationales. De 1989 à 1996, il fut entraîneur d’une équipe qui participa aux différentes compétitions nationales et internationales, et par trois fois, se verra attribuer la première place du podium. Certains de ses élèves gagneront à deux reprises, toutes disciplines du Tai Ji Quan confondues : mains collantes, épée, enchaînement etc. De plus, trente-cinq médailles d’or individuelles seront rapportées.

Depuis 1972 Maître Chen Zhenglei enseigne le Tai Ji Quan. Ses nombreux élèves sont répartis dans toute la Chine et dans plus de vingt pays, comme : le Japon, la Corée, la France, les états-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre. Maître Chen Zhenglei est nommé président d’honneur et/ou conseiller dans plus de cinquante fédérations et associations de Tai Ji Quan style Chen. Actuellement, il est Président d’honneur de l’Institut du Quimétao, représentant officiel en Europe du centre de Tai Ji Quan style Chen de Chen Jia Gou. Il s’est forgé une excellente réputation dans le monde entier.

Par ailleurs, ses compétences et son savoir au niveau de la théorie des arts martiaux, et notamment du Tai Ji Quan, sont unanimement reconnus. Il a écrit divers ouvrages et réalisé plusieurs vidéocassettes afin de promouvoir cette discipline. L’originalité de ses œuvres consiste non seulement à décrire les trajets et points clés, mais encore à expliquer pour chaque mouvement la manière de respirer, la circulation énergétique et l’application martiale. Ses livres et cassettes, traduits en plusieurs langues : anglais, japonais etc., sont en Chine en tête des ventes dans ce domaine. à noter, que la version française de ses œuvres est en cours de parution aux éditions Quimétao.

Le Tai Ji Quan est, de nos jours, apprécié dans le monde entier non seulement comme discipline d’amélioration de la santé mais aussi pour son efficacité dans le combat. Maître Chen Zhenglei a également très bien maîtrisé l’aspect martial du Tai Ji ; deux brèves histoires peuvent l’illustrer :

Un jour, un étranger qui pensait que le Tai Ji Quan n’était pas un art de combat efficace défia Maître Chen Zhenglei de lui prouver le contraire.

Cet étranger d’une stature et d’une force colossales commença à faire la démonstration de sa force en demandant qu’on lui casse des briques sur la tête. Avec son corps il fit un pont et demanda qu’une personne se tienne sur lui. Enfin, il cassa des briques avec ses doigts. Sa force semblait inépuisable.

A l’opposé Maître Chen Zhenglei, de taille moyenne et mince, paraissait frêle à côté de lui. Après discussion, il fut décidé que la compétition porterait sur la force. Le défi consistait à pousser son partenaire jusqu’à le faire vaciller, décoller les pieds et reculer.

Maître Chen Zhenglei déclara à son partenaire : "Commencez et poussez autant que vous pouvez, si mes pieds bougent, alors j’aurai perdu".

Chen Zhenglei

L’étranger accumula toute sa force et poussa autant qu’il put Maître Chen Zhenglei, sans arriver au moindre résultat. Il eut la sensation de pousser dans le vide, de s’enfoncer dans du coton sans trouver le moindre point d’appui tandis que Maître Chen, les pieds bien enfoncés dans le sol, absorbait toute la force de l’adversaire.

Après plusieurs vaines tentatives, l’étranger déclara forfait. Toutefois, comme il n’était pas encore convaincu de la valeur et de l’efficacité du Tai Ji comme art martial, il prit la posture du cavalier et défia Maître Chen de le pousser à son tour. Ce dernier s’approcha alors doucement et lentement de lui, puis le poussa de la main d’une manière imperceptible. à son grand étonnement, l’étranger fut contraint à plusieurs reprises de reculer. Il fut alors convaincu de la valeur et de la puissance du Tai Ji dont il reconnut, à ses dépens, l’efficacité martiale.

L’autre histoire se passe au Japon. Un japonais demanda à Maître Chen Zhenglei comment réagir à un coup de poing et sans même prévenir il joignit le geste à la parole. Maître Chen Zhenglei esquiva soudainement le coup en saisissant, d’un geste léger, le poignet de son adversaire et le fit tomber au sol sans un bruit.

A ce moment-là, un jeune japonais témoin de la scène attaqua le Maître qui d’un coup d’épaule le précipita au sol.

A la suite de cet événement, le frère de l’empereur du Japon, grand amateur d’arts martiaux, invita Maître Chen Zhenglei à son domicile. Il le complimenta en s’exclamant : " C’est le vrai Tai Ji, c’est incroyable".

 

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